Selaković: la Serbie durablement vouée à une coopération dynamique avec la France à tous les niveaux
Selaković a constaté les relations traditionnellement étroites et amicales entre les deux pays et a déclaré que la vocation durable et sincère de notre pays est d’avoir une coopération dynamique avec la France à tous les niveaux, compte tenu notamment du fait que les deux pays ont signé un accord de partenariat stratégique.
Le ministre a également souligné que le dialogue politique entre les deux pays est excellent et que les excellentes relations personnelles entre les présidents Vučić et Macron lui confèrent un essor particulier.
Selaković a souligné que la France est l'un des partenaires économiques les plus importants de la Serbie, ainsi que l'un des plus gros investisseurs dans l'économie serbe. Le ministre a ajouté qu'il espérait que de bons résultats économiques et des conditions d'investissement amèneraient plus d'investisseurs français en Serbie.
Le chef de la diplomatie serbe a informé ses interlocuteurs des succès économiques de la Serbie au cours des sept dernières années, soulignant que notre pays a besoin de paix et de stabilité dans la région afin de poursuivre son développement.
A ses dires, c'est pourquoi la Serbie a un agenda positif en matière de politique régionale et veut motiver ses voisins à une coopération économique plus intense.
Parlant du souhait de la Serbie de devenir membre à part entière de la Francophonie, Selaković a souligné que la Francophonie est une plate-forme extraordinaire pour nouer les relations avec les pays du monde entier avec lesquels nous entretenons une amitié traditionnelle.
Le chef de la diplomatie serbe a souligné que l'adhésion à l'UE est un objectif stratégique de notre pays et a remercié la France pour le soutien qu'elle nous apporte à cet effet, mais aussi pour la coopération globale dans la mise en œuvre des réformes en Serbie.
Informant les interlocuteurs du dialogue entre Belgrade et Priština, le ministre a souligné notre dévouement et notre ferme vocation au dialogue, mais a souligné que Priština ne se montrait pas prête à poursuivre le dialogue et à mettre en œuvre ce qui avait été convenu il y a longtemps.